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VJ : Le Nouveau Phénomène de la Musique Sénégalaise

Mohamed A. Preira, plus connu sous le nom de VJ, est aujourd’hui une étoile montante de la musique sénégalaise. À seulement 20 ans, ce jeune prodige a su s’imposer comme une figure incontournable de la nouvelle scène musicale, mélangeant habilement innovation, tradition et modernité.

Les Premiers Pas d’un Génie Précoce

VJ commence à chanter à l’âge de 13 ans, mais c’est à 17 ans qu’il fait sensation avec son premier single « Dans tes bras », qui connaît un succès fulgurant. Grâce à une popularité grandissante sur les réseaux sociaux, il réussit l’exploit d’organiser un concert à guichets fermés avec seulement quelques titres à son actif.

En 2022, il franchit une nouvelle étape en lançant son premier EP, « En Vrai », sous le label Hoside, affirmant ainsi sa place sur la scène musicale sénégalaise. Ses performances sur des scènes prestigieuses comme l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar, le Canal Olympia, et l’Esplanade du Musée des Civilisations Noires témoignent de son ascension fulgurante.

Un Artiste Polymorphe et Inspiré

VJ est bien plus qu’un chanteur. Fils des journalistes Hourèye Thiam et Ballé Preira, il hérite d’un talent oratoire et artistique exceptionnel. Avant de briller sur scène, il fait ses débuts en tant que beatmaker, attirant l’attention grâce à des remix audacieux des chansons de l’artiste congolais Dadju.

Son style unique, alliant romance et influences locales tradi-modernes, séduit très rapidement un public jeune, composé principalement d’adolescent(e)s âgés de 15 à 22 ans qui s’élargit de plus en plus à une vitesse phénoménal . Avec son single « One Time », il atteint un million de vues sur YouTube très rapidement en seulement une semaine et déclenche une vague de challenges sur TikTok et Snapchat entre autres. Ses chansons sont des hits et se retrouvent partout. Dans tous les spots de Tv comme à la radio, lcomme dans les innombrables séries TV sénégalaises, il y’a forcément du VJ.

Des Collaborations Prestigieuses

Le talent de VJ ne passe pas inaperçu. Validé par des artistes sénégalais de renom comme le roi du Mbalax et légende vivante Youssou Ndour, ou encore par Dip Doundou Guiss, il partage également la scène avec des stars internationales telles que Gims et Aya Nakamura. En 2023, il signe un contrat avec le prestigieux label Rec 118 de Warner Music, en collaboration avec Hoside et BLZ, un tournant décisif dans sa carrière.

Un Public Dévoué et des Performances à Guichets Fermés

Le jeudi 29 décembre 2022, VJ marque les esprits avec un concert mémorable à l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar. Une foule massive, composée de fans venus des quatre coins du Sénégal, oblige les forces de l’ordre à intervenir pour des raisons de sécurité. Cet événement, bien que perturbé, consacre VJ comme une véritable icône de sa génération. Les articles de presse du lendemain ne se sont pas trompés en l’érigeant du coup comme le nouveau El Phenomeno de la nouvelle génération de musique Sénégalaise.

Avec plus de 90 millions de vues sur YouTube et des millions de streams, VJ est aujourd’hui l’un des artistes les plus suivis et écoutés du Sénégal.

L’Année 2025 : Une Nouvelle Dimension

En 2025, VJ continue de gravir les échelons. Après un concert très attendu à Dakar le 29 décembre 2024 sur l’Esplanade du Grand Théâtre, il se produira pour la première fois en France, à La Cigale, le 10 janvier 2025.

Fort de son succès et soutenu par une équipe de management exceptionnelle, VJ s’impose comme l’ambassadeur d’une nouvelle ère musicale sénégalaise. Avec son esprit novateur et son style inimitable, il est prêt à conquérir les scènes internationales tout en continuant d’enflammer celles du Sénégal.

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Hommage à El Hadj Ndiaga Mbaye et Laurence Gavron : deux figures marquantes célébrées à Dakar

L’Institut français de Dakar a rendu un vibrant hommage à deux personnalités emblématiques de la culture sénégalaise : le chanteur et griot El Hadj Ndiaga Mbaye (1948-2005) et la réalisatrice franco-sénégalaise Laurence Gavron (1955-2023). Ces deux figures ont laissé une empreinte indélébile sur le patrimoine culturel du Sénégal.

Une soirée de mémoire et de célébration

Lors de cette cérémonie, le directeur de l’Institut français, Laurent Viguier, a souligné l’importance de cet hommage :

« Nous célébrons ce soir deux figures majeures de la culture sénégalaise, dont les œuvres continuent de résonner et d’inspirer. Leur héritage est une source de richesse inestimable pour le Sénégal et au-delà. »

L’événement a été marqué par une projection du documentaire intitulé « Le maître de la parole, El Hadj Ndiaga Mbaye, la mémoire du Sénégal », réalisé en 2004 par Laurence Gavron. Ce film, présenté en présence de son fils, Nathan Schaefer, offre une immersion dans la vie et l’œuvre du légendaire griot sénégalais, connu pour être « le parolier et philosophe » de la musique sénégalaise.

El Hadj Ndiaga Mbaye : gardien des traditions

Auteur-compositeur, interprète et véritable sage, Ndiaga Mbaye est célébré pour ses paroles empreintes de valeurs et sa capacité à transmettre des messages spirituels et culturels profonds. Dans le documentaire, il partage ses réflexions sur son rôle de griot, ses sources d’inspiration, ainsi que son attachement à la culture sénégalaise et africaine.

Le film met également en lumière d’autres dimensions de sa vie, notamment son engagement familial et sa mission de préservation des traditions orales wolof, tout en incarnant les valeurs universelles de respect et de sagesse.

Laurence Gavron : une passionnée de la culture sénégalaise

Au-delà de Ndiaga Mbaye, Laurence Gavron a consacré une grande partie de son travail cinématographique à documenter et célébrer le patrimoine musical sénégalais. Elle a immortalisé des figures majeures telles que Samba Diabaré Samb, Yandé Codou Sène, Youssou Ndour, et Didier Awadi.

Son fils, Nathan Schaefer, a évoqué l’approche unique de sa mère :

« Ses films sont une conversation entre elle et ses sujets, où elle dévoile autant leur essence que la sienne. Elle avait ce don de capturer l’âme de l’autre tout en reflétant sa propre vision. »

Un héritage culturel intemporel

Laurence Gavron, en tant que cinéaste, écrivaine et militante passionnée, a joué un rôle essentiel dans la construction, la préservation et la transmission de la mémoire culturelle sénégalaise. Ce double hommage a également marqué la clôture de l’année cinématographique à l’Institut français, offrant un moment d’émotion et de réflexion pour tous les participants.

Un regard tourné vers l’avenir

Cette célébration a permis de réaffirmer l’importance de préserver et de transmettre les richesses culturelles du Sénégal. À travers leurs œuvres, El Hadj Ndiaga Mbaye et Laurence Gavron continueront d’inspirer les générations futures, confirmant ainsi leur place parmi les figures incontournables du patrimoine culturel africain.

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Prix Iba Ndiaye Djadji : prolongation de l’appel à candidatures jusqu’au 30 décembre 2024

L’Association sénégalaise de la critique d’art (ASCA) a annoncé la prolongation de la date limite pour l’appel à candidatures du Prix Iba Ndiaye Djadji de la critique d’art. Initialement fixée au 20 décembre, cette échéance est désormais reportée au lundi 30 décembre 2024, offrant ainsi dix jours supplémentaires aux aspirants candidats.

Un prix pour valoriser la critique d’art

Créé pour récompenser le meilleur article de presse portant sur une réalisation artistique, que ce soit dans le cadre In ou Off de la 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), ce prix vise à promouvoir le rôle essentiel de la critique d’art au Sénégal. La Biennale, qui s’est clôturée le 7 décembre dernier, a été un terrain fertile pour les réflexions artistiques et les analyses pertinentes.

Selon l’ASCA, l’objectif est double :

  1. Valoriser le métier de critique d’art au Sénégal, souvent méconnu malgré son importance.
  2. Encourager des productions de qualité dans tous les domaines des arts visuels.

Critères de participation

Le concours est ouvert à toutes les nationalités, mais les candidats doivent répondre à des critères stricts :

  • Âge limite : 35 ans maximum au 31 décembre 2024.
  • Qualité des travaux soumis :
    • Une écriture soignée et percutante.
    • Une analyse originale.
    • Des arguments pertinents.
    • Une pensée claire et structurée.

Ces exigences garantissent un niveau d’excellence qui reflète l’ambition du prix.

Deux récompenses à la clé

Le concours récompensera deux lauréats :

  • Premier prix : une enveloppe de 500 000 francs CFA.
  • Deuxième prix : un montant de 250 000 francs CFA.

Ces distinctions visent à encourager et soutenir les talents émergents dans le domaine de la critique d’art.

Un appel à l’excellence

L’ASCA invite tous les candidats intéressés à saisir cette opportunité exceptionnelle de mettre en lumière leurs compétences et leur vision critique. Avec cette prolongation, les jeunes talents disposent de temps supplémentaire pour peaufiner leurs articles et proposer des analyses dignes des standards élevés du Prix Iba Ndiaye Djadji.

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Show of the Year 2024: le Retour Triomphal de Nit Doff lors de la 13e Édition

Le Show of the Year 2024 a tenu toutes ces promesses. Après deux années d’absence, le rappeur Mor Talla Gueye, connu sous le nom de Nit Doff, a fait un retour spectaculaire sur scène lors de la 13e édition de son événement annuel, Show of the Year. Ce concert, qui s’est tenu samedi à l’arène nationale de Pikine, a été marqué par une ferveur exceptionnelle, attirant des fans venus des quatre coins du pays pour acclamer leur artiste.

Un Retour Émotionnel

Cette édition avait une saveur particulière, marquant le retour tant attendu de Nit Doff après une période difficile, notamment son emprisonnement. En dehors d’une prestation remarquée le 21 juin dernier à l’occasion de la Fête de la musique, l’artiste était resté à l’écart de la scène hip-hop. Mais cette 13e édition, placée sous le signe de la résilience et de la célébration, a permis à Nit Doff de renouer avec son public et de réaffirmer son statut d’icône du hip-hop sénégalais.Je me souviens encore des soirées où je voyais Nit Doff, Manu et DJ Weuz enflammer la scène dans des lieux comme « Tenn Bi » (Le Puits) à Dakar. C’est incroyable de constater qu’il dégage toujours la même énergie sur scène des années plus tard. Sa passion pour le hip hop est inébranlable, et il continue d’être une véritable bête de scène reconnue mondialement.

Un Événement Inoubliable

Le Show of the Year 2024 a rassemblé une pléiade d’artistes de différentes générations, offrant au public des moments inoubliables. Parmi les artistes présents figuraient Dip Doundou Guiss, qui a surpris tout le monde compte tenu du passif entre les deux artistes, ainsi que Admow FlowLeuz Diwan GAkbessGun MorMister CashBM JaayBig Da XAkatsukiEl Diaz et Elzo Jamdong. Des figures légendaires du hip-hop sénégalais comme Gun Man XumanNdongo DDuggu TeePPSSir Jamal et Fun N’Kuk étaient également de la partie.L’événement a aussi accueilli des talents internationaux tels que le groupe Unity Crew, venu de Belgique et de France, qui a enrichi le spectacle avec des prestations énergétiques et innovantes. Chaque artiste a brillé sur scène, captivant le public pendant des heures.

Un Hommage à la Jeunesse

Pour Nit Doff, cette édition n’était pas qu’un simple spectacle. Dans une déclaration empreinte d’émotion, il a expliqué que le Show of the Year était avant tout un hommage à la jeunesse sénégalaise, qu’il a saluée pour son engagement patriotique durant les périodes sociopolitiques tumultueuses que le pays a récemment traversées.« Je suis entièrement satisfait de cette édition. Nous avons passé un moment extraordinaire avec mes fans, et cela m’a permis d’évacuer tout le stress accumulé. Voir ce public enthousiaste et communicatif est un rappel que le hip-hop ne mourra jamais (‘Rap dou massa dé’). Leur présence nombreuse et leur énergie ont été une source immense de joie et d’inspiration pour moi », a-t-il déclaré.

Un Message d’Espoir

Cette année, le slogan du Show of the Year était « Freedom and Hope : Liberté et Espoir ». Nit Doff a exhorté les jeunes à rester endurants, courageux et patients dans la poursuite de leurs objectifs. Il les a encouragés à puiser leur motivation dans les progrès réalisés par le nouveau gouvernement, qu’il a qualifié de porteur d’un discours de rupture et de changement positif.« Ces jeunes se sont battus pour arracher leur liberté. Aujourd’hui, nous avons toutes les raisons d’avoir espoir. Le chemin parcouru et les perspectives actuelles nous invitent à croire en un avenir meilleur », a-t-il ajouté.

Un Rendez-vous Incontournable

Depuis ses débuts, Nit Doff a su imposer sa marque dans le paysage musical sénégalais. Grâce au soutien de ses sponsors, des bonnes volontés et surtout de sa fidèle communauté de fans, la « Killer Family », il a transformé le Show of the Year en un rendez-vous incontournable du hip-hop.Avec cette 13e édition réussie, l’artiste confirme sa place au sommet et laisse entrevoir un avenir prometteur pour les prochaines éditions de ce grand événement culturel.

La 13e édition du Show of the Year a marqué les esprits cette année, réunissant une impressionnante brochette de personnalités de l’administration sénégalaise, parmi lesquelles Fadilou Keita et Ngagne Demba Toure. L’événement, connu pour célébrer ensemble des valeurs fortes et universelles, a été empreint de glamour et d’engagement.Tous les invités, vêtus en hardcore pour l’occasion, ont affiché un soutien inconditionnel à Nit Doff. La soirée a été une véritable vitrine du dynamisme et de la créativité sénégalaise tout en renforçant les liens entre les artistes et les leaders du pays.

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Dakar Court 2024 clotûre : Le Film « Katope » de Walt Mzengi Coprey Remporte le Grand Prix

La 15ᵉ édition du festival international du court-métrage de Dakar, Dakar Court 2024, s’est clôturée en beauté avec la victoire du film « Katope », réalisé par le tanzanien Walt Mzengi Coprey. Cette œuvre a été couronnée du Grand Prix lors d’une cérémonie qui s’est tenue samedi au cinéma Pathé Dakar, marquant un moment fort pour le cinéma africain.

Un Film Étonnant et Poignant

Le président du jury, le réalisateur sénégalais Moussa Sène Absa, a salué « Katope » comme un film étonnant, décrivant son récit comme « glacial, presque coupé au couteau ». Il a souligné la qualité de l’écriture cinématographique, la poésie des instants capturés, ainsi que la tendresse et l’amour qui émanent de l’œuvre. Le jury a unanimement été impressionné par la photographie extraordinaire et le jeu des acteurs, en particulier l’actrice principale Rachelle, qui a remporté le prix du meilleur rôle féminin.

Une Exploration des Thèmes Universels

Le film de Coprey aborde des thématiques profondes, illustrant une quête d’identité et de compréhension dans un monde régi par des règles et des rites souvent méconnus. Moussa Sène Absa a déclaré que cette œuvre met en valeur les fondamentaux culturels africains tout en questionnant les dynamiques sociales contemporaines.

Palmarès de Dakar Court 2024

Dans le cadre de cette 7e édition, plusieurs prix ont été décernés :

  • Prix National Annette Mbaye Derneville : Attribué au jeune cinéaste sénégalais Yoro Mbaye pour son film « Lees Waxul », qui traite des inégalités sociales avec un récit éminemment politique et culturel.
  • Prix du Meilleur Film d’École : Remporté par le film « Désaccordé » de l’école Kourtrajmé Dakar pour son message sur la tolérance et le respect du vivre ensemble.
  • Prix Critique Talent Dakar Court : Décerné à l’Ivoirien Kamongnin Sylla pour son article sur le film belgo-marocain « Rachid ».
  • Meilleure Interprétation Masculine : Remis à Zakaria Ridouani pour son rôle dans le film « Rachid ».
  • Meilleure Interprétation Féminine : Attribué à Rachèle Matete pour sa performance dans « Katope ».

Une Célébration de la Créativité Africaine

Le festival Dakar Court 2024 a une fois de plus démontré son rôle essentiel dans la promotion du cinéma africain. En mettant en lumière des œuvres variées et en récompensant des talents émergents, il contribue à enrichir le paysage cinématographique du continent. Le jury a également proposé pour les prochaines éditions de séparer les prix du meilleur scénario et de la mise en scène en deux distinctions distinctes, afin de mieux reconnaître les contributions artistiques.

Conclusion

Avec sa victoire au Grand Prix, « Katope » s’affirme comme une œuvre marquante qui résonne avec les réalités contemporaines tout en célébrant la richesse culturelle africaine. Le festival Dakar Court continue d’être une plateforme incontournable pour les cinéastes africains, encourageant l’innovation et la créativité au sein de l’industrie cinématographique.

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Peeyah Fyah : Le Grand Retour pour un Showcase Exceptionnel le 28 Décembre

Après une longue absence, Peeyah Fyah, l’artiste sénégalais au message engagé, est de retour sur la scène musicale pour un showcase exceptionnel le 28 décembre. Organisé par Bégué Events, cet événement promet d’être une nuit mémorable au Centre Culturel Blaise Senghor, où les fans pourront découvrir des morceaux inédits et profiter d’une ambiance explosive.

Un Artiste Engagé et Inspiré

Originaire de la banlieue dakaroise, Peeyah Fyah s’inspire des légendes du reggae jamaïcain telles que Bob MarleySizzlaLuciano et Buju Banton. Son parcours musical a commencé en 2013, année marquant ses premiers pas artistiques. Depuis, il a enregistré plusieurs chansons et s’est produit sur de nombreuses scènes, tant au niveau national qu’international.Peeyah Fyah utilise sa musique pour aborder des thèmes forts liés aux inégalités qui rongent l’Afrique, tout en chantant l’espoir et la solidarité pour un monde meilleur. Sa passion pour le reggae lui permet de porter un message puissant, appelant à la réflexion et à l’unité.

Un Showcase Exceptionnel

Le 28 décembre, Peeyah Fyah présentera un showcase unique qui mettra en avant son retour tant attendu. Les spectateurs peuvent s’attendre à une performance dynamique qui mélangera différents genres musicaux, notamment le dancehall, l’afrobeats, l’amapiano et bien sûr, le reggae.

Détails de l’Événement :

  • Date : 28 décembre
  • Lieu : Centre Culturel Blaise Senghor
  • Heure : 23h – 5h
  • Préventes : 2000 FCFA | Jour J : 3000 FCFA
  • Réservations : 221 76 688 74 83

Pour accompagner cette soirée explosive, Selecta Peace Maker et DJ Roger seront aux platines pour faire vibrer le public jusqu’à l’aube avec des vibes irrésistibles.

Peeyah Fyah en concert lors de son showcase au Centre Culturel Blaise Senghor.

Ne Manquez Pas Ce Grand Retour !

Peeyah Fyah est prêt à faire danser son public tout en transmettant des messages forts à travers sa musique. Ce showcase est une occasion en or pour les fans de retrouver cet artiste talentueux et engagé sur scène.

Ne manquez pas cette chance de vivre une expérience musicale inoubliable !

Réservez vos places dès maintenant et préparez vous à une nuit remplie de rythmes entraînants et d’énergie positive.

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Matador Élevé au Rang de Grand Master du Hip Hop pour la 11-ème édition du festival « Guédiawaye by Rap » 2024

L’association Guédiawaye Hip Hop a récemment honoré l’artiste rappeur Matador, en l’élevant au rang de « Grand Master » (Grand Maître) du hip hop, une reconnaissance bien méritée pour son immense contribution à ce courant musical au Sénégal. Cette distinction a été remise lors du lancement officiel de la onzième édition du festival « Guédiawaye by Rap », qui se déroule sous le thème « We Celebrate Matador ». We celebrate a real OG.

Un Parcours Musical Émérite

Matador, de son vrai nom Babacar Niang, est un membre fondateur du groupe mythique « Wa Bmg44 », reconnu comme l’un des précurseurs du hip hop au Sénégal et en Afrique. Je me souviens avec nostalgie des soirées passées à le voir performer avec Manu et DJ Weuz dans la boîte de nuit « Tenn Bi » (Le Puits) à Dakar. C’était une époque où l’énergie et la passion pour le hip hop étaient palpables, et Matador était déjà une véritable bête de scène, captivant son public avec sa présence charismatique.Aujourd’hui, c’est incroyable de constater qu’il dégage toujours la même énergie sur scène, des années plus tard. Sa capacité à se connecter avec le public et à transmettre des émotions à travers sa musique est tout simplement remarquable.

Un Hommage Émouvant

Le concert, qui s’est tenu au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, a été animé par le jeune rappeur Ashs the Best. Matador a reçu cette distinction pour son engagement indéfectible envers le hip hop et pour avoir su faire résonner des thèmes importants tels que les inégalités sociales à travers sa musique.Fou Malade, un autre artiste emblématique, a souligné : « Célébrer Matador, c’est aussi revisiter trente ans de trajectoire opulente qui va de 1992 jusqu’à ce qu’il soit au sommet de son art aujourd’hui. » Pour lui, rendre hommage à Matador, c’est faire allégeance au hip hop sénégalais.

Un Engagement pour la Culture Urbaine

Matador incarne les valeurs fondamentales de la culture urbaine : paix, amour, unité et plaisir de vivre. Le président de Guédiawaye Hip Hop a affirmé que cette célébration est essentielle pour immortaliser les actions héroïques d’un artiste tout en honorant l’héritage culturel du pays.Le secrétaire d’État à la Culture, Bakary Sarr, présent lors de l’événement, a également exprimé son soutien au mouvement hip hop. Il a déclaré que le hip hop fait partie intégrante du patrimoine culturel sénégalais et qu’il joue un rôle crucial dans les débats sociopolitiques.

Un Festival qui Fête le Hip Hop

Le festival Guédiawaye By Rap se poursuit jusqu’au 29 décembre avec une programmation riche et variée. Le lancement a vu la participation d’éminentes personnalités de la culture urbaine, y compris des artistes de renommée comme Didier Awadi et Dip Doundou Guiss.Matador a fait sa première production en 1998 et a remporté le prix du meilleur album en 2004. Son album tant attendu, « Xippil Xoll » (Ouvre les yeux et regarde), sorti en 2008, a consolidé sa position dans le paysage musical sénégalais.En tant que président d’Africulturban, une association regroupant 900 jeunes hip hop, Matador continue d’être une voix puissante pour les sans voix et un fervent défenseur du développement du hip hop au Sénégal.

Encouragement aux Initiatives Culturelles

Il est essentiel d’encourager ce genre d’initiatives qui honorent nos acteurs culturels et célèbrent nos légendes de leur vivant. La reconnaissance de Matador par le festival Guédiawaye By Rap est une excellente initiative pour l’un des pionniers de la culture urbaine et du hip hop sénégalais. Félicitations aux organisateurs pour leur engagement envers la promotion de notre patrimoine culturel !

Conclusion

L’élévation de Matador au rang de Grand Master du hip hop est une reconnaissance méritée pour un artiste dont l’impact sur la scène musicale est indéniable. Grâce à des événements comme le festival Guédiawaye By Rap, le hip hop sénégalais continue d’évoluer et de s’affirmer comme un vecteur essentiel d’expression culturelle et sociale. Ne manquez pas cette célébration vibrante qui honore l’héritage et l’avenir du hip hop en Afrique.

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Dakar Court 2024 : Une vitrine pour le cinéma sénégalais

La 7ᵉ édition du Festival international du court métrage de Dakar, communément appelé « Dakar Court », a été officiellement lancée lundi à l’Institut français de Dakar. Cet événement, devenu une référence pour les jeunes réalisateurs sénégalais, a été salué comme une « vitrine incontournable » par le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.

Un laboratoire ouvert au monde

Dans son discours d’ouverture, M. Sarr a souligné l’importance de ce festival pour la promotion du cinéma et de la culture au Sénégal :

« Ce festival est un véritable événement phare. Il reflète la richesse de notre diversité culturelle, le dynamisme de notre industrie cinématographique et la créativité sans limite de nos jeunes réalisateurs. »

L’État du Sénégal, a-t-il rappelé, met en place divers dispositifs de financement, de formation et d’accompagnement pour soutenir les jeunes talents. Selon lui, « Dakar Court » doit être un catalyseur de collaborations et d’échanges entre les cinéastes du monde entier.

Cinéma et musique : un dialogue artistique

Le thème choisi cette année, « Cinéma et musique », met en lumière l’interaction profonde entre ces deux arts. Bakary Sarr a insisté sur le rôle de la musique dans le cinéma contemporain :

« De plus en plus, la musique devient un personnage à part entière, enrichissant le récit et le rendant plus immersif. »

Une table ronde dédiée à ce thème se tiendra jeudi, offrant un espace de réflexion pour les cinéastes et musiciens.

Un hommage aux pionniers du cinéma

Cette édition a également rendu hommage à des figures emblématiques du 7ᵉ art. Le cinéaste sénégalais Ousmane William Mbaye a été célébré pour son film « Fer et verre », un portrait de la plasticienne sénégalaise Anta Germaine Gaye. De plus, un hommage spécial a été rendu à la cinéaste franco-belge Agnès Varda, avec la projection de son film « Uncle Yanco », un reportage touchant sur son oncle, le peintre Jean Varda.

Une programmation riche et diversifiée

Cette année, la compétition officielle présente 11 courts métrages, auxquels s’ajoutent quatre films d’école. Un focus sur le court-métrage colombien enrichit également la programmation, renforçant la dimension internationale de l’événement.

Le président de Cinémarekk, Moly Kane, a annoncé un projet ambitieux : la construction de la Maison du court métrage à Pikine, qui pourrait servir de modèle à d’autres localités au Sénégal.

Un modèle pour l’avenir

Le directeur de l’Institut français de Dakar, Laurent Viguié, a salué « Dakar Court » comme un modèle structurant pour l’avenir du cinéma africain :

« Ce festival est un laboratoire où naissent des collaborations et des idées novatrices pour le cinéma de demain. »

En conclusion, cette 7ᵉ édition de « Dakar Court » confirme le rôle central de Dakar en tant que plateforme culturelle et cinématographique panafricaine.



Alt text image : Affiche de « Dakar Court » 2024 avec des extraits de films en compétition.

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Le succès de « Triple A » au Festival international du Film de Bruxelles à Dakar

Le cinéma marocain a brillé lors de la 9ᵉ édition du Festival international du Film de Bruxelles (FIFB), qui s’est tenue à Dakar du 3 au 7 décembre. Le long métrage « Triple A », réalisé par Jihane El Bahhar, a été doublement primé, marquant ainsi une étape importante pour le cinéma marocain à l’échelle internationale.

Une reconnaissance pour « Triple A »

Ce film, mêlant drame et comédie noire, aborde avec finesse des questions sociales sensibles. « Triple A » a remporté deux prestigieuses distinctions :

  • Prix du meilleur scénario, témoignant de la richesse narrative et de l’originalité de son écriture.
  • Prix de la meilleure interprétation masculine, attribué à Aziz Dadas pour sa performance saisissante et nuancée.

Le film plonge dans les vies croisées de personnages marginalisés, luttant pour réaliser leurs rêves dans un contexte de défis et de résilience.

La diversité du cinéma marocain à l’honneur

Outre « Triple A », deux autres productions marocaines ont enrichi la programmation du festival :

  • « Amira » de Rachida Saadi, en compétition dans la catégorie court-métrage.
  • « Cubarouis (Maroc-Cuba) » d’Aziz Khouadir, dans la catégorie documentaire.

Ces œuvres ont mis en lumière la diversité du cinéma marocain et sa capacité à traiter des thèmes universels avec une sensibilité artistique unique.

« Amira » : un court-métrage captivant

Réalisé pendant le confinement, « Amira » explore les relations familiales à travers l’histoire d’un couple, Amira et Karam. Malgré une vie paisible avec leur fille Sonia, Amira ressent le besoin d’apporter une contribution financière pour aider son mari à acheter un appartement. Ce choix, pourtant bienveillant, suscite des soupçons et des tensions. Karam, doutant de sa fidélité, monte un plan avec un ami pour prouver ses soupçons, dévoilant ainsi des conflits latents dans leur relation.

Dakar : Le Festival international du Film de Bruxelles à Dakar est un carrefour pour le cinéma panafricain

Cette édition du FIFB, avec le Maroc en tant qu’invité d’honneur, a offert un espace privilégié pour célébrer le talent des réalisateurs africains et belges. Les organisateurs ont souligné l’importance de Dakar, une ville connue pour son dynamisme artistique et son rôle central dans la promotion du cinéma panafricain.

Le festival a proposé trois compétitions principales :

  1. Une compétition internationale.
  2. Une dédiée aux jeunes talents émergents.
  3. Une autre consacrée aux documentaires.

Un espace d’échange et de réflexion

Au-delà des projections, des forums et des rencontres ont permis d’explorer les défis actuels de l’industrie cinématographique. Ces discussions ont renforcé le rôle du FIFB en tant que plateforme de collaboration et de partage entre professionnels du cinéma.

En somme, la 9ᵉ édition du FIFB a su combiner diversité, créativité et réflexion, mettant en lumière des œuvres qui repoussent les frontières narratives et artistiques.


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SEO Title : Le cinéma marocain primé à Dakar : « Triple A » récompensé
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Meta Description : « Triple A » de Jihane El Bahhar remporte deux prix au FIFB à Dakar, confirmant l’excellence du cinéma marocain.
Alt text image : Scène du film « Triple A » projeté au FIFB Dakar.

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Biennale Dak’Art 2024 : Une Clôture Mémorable avec Algorithm Ocean, True Blood Moves

La 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art 2024, s’est achevée sur une note profondément émouvante. La performance Algorithm Ocean, True Blood Moves de l’artiste franco-martiniquais Julien Creuzet a captivé l’audience en explorant les mémoires enfouies des corps afro-diasporiques. Cette œuvre puissante a offert une conclusion vibrante à cet événement culturel majeur.

Une Performance entre Mémoire et Modernité

Dans le cadre historique de l’ancien Palais de Justice du Cap Manuel, une foule enthousiaste s’est rassemblée pour assister à cette création unique afin de marquer la fin de cette magnifique Biennale Dak’Art 2024. Julien Creuzet a expliqué que son travail visait à renverser la mémoire transatlantique de l’esclavage tout en examinant l’influence actuelle des algorithmes et des réseaux sociaux comme TikTok et Instagram.

« Les gestes populaires sur ces plateformes sont souvent les héritiers d’une histoire plus ancienne : celle de la traite, de l’exil et de l’éveil », a-t-il précisé. Interprétée par sept danseurs talentueux issus de l’École Alvin Ailey de New York, la performance mêlait des mouvements musculaires précis et chorégraphiés à une réflexion sur les traces laissées par l’histoire dans nos corps et nos gestes.

Un Voyage Sensoriel et Métissé

L’expérience était enrichie par un accompagnement musical d’une rare intensité. Le tambour bêlé martiniquais, joué par Boris Percu, a résonné avec force, tandis que la chanteuse haïtienne Malou Beauvoir a ému le public avec un chant ancestral en créole. Ces éléments sonores, combinés à une danse inspirée de la Shatta, un genre de dancehall électronique, ont offert une plongée multisensorielle dans les traditions afro-caribéennes.Cette œuvre, reflet du thème de Dak’Art 2024 « The Wake, l’éveil, le sillage », a interrogé la mémoire collective tout en célébrant les identités métissées.

Julien Creuzet : L’Art comme Résistance et Célébration

Artiste visionnaire, Julien Creuzet n’en est pas à son premier grand projet. Représentant la France à la Biennale de Venise en 2023, il est reconnu pour son approche pluridisciplinaire mêlant musique, sculpture et chorégraphie. À travers Algorithm Ocean, True Blood Moves, conçu avec la chorégraphe brésilienne Ana Pi, il a encore une fois marqué les esprits en explorant les récits de l’Atlantique noir.Cette performance a été rendue possible grâce à la collaboration entre la Hartwig Art FoundationPerforma et Dak’Art 2024, illustrant ainsi l’importance des échanges culturels entre continents.

Une Fin en Apothéose pour Dak’Art 2024

Avec cette performance magistrale, Dak’Art 2024 a réussi à clore son édition sur une note forte, célébrant l’art comme un outil de mémoire, d’identité et d’émancipation. Les spectateurs, touchés par l’intensité de cette œuvre, repartent avec une nouvelle perspective sur les récits souvent oubliés des corps afro-diasporiques. Dak’Art confirme une fois de plus son rôle de plateforme incontournable pour la créativité africaine et ses dialogues avec le monde entier. Cette édition a été à la fois marquante et inspirante, ouvrant la voie à de nouvelles explorations artistiques.

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